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Ministère de l'enseignement supérieur et recherche: les nouvelles nominations... (màj 09/06/12)

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Les dix conseillers de Geneviève Fioraso, EducPros, 30 mai 2012 *** Sur le site du Poolp le 30 mai 2012: Ministère de l'enseignement supérieur et recherche : les nouvelles nominations... Ainsi que Sylvestre Huet l'annonçait sur son blog , un arrêté du 21 mai 2012 (!) paru au JO du 30 mai 2012, confirme la nomination de Daniel Filâtre et Jacques Fontanille au cabinet de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le premier comme conseiller premier cycle, formation des enseignants, orientation, et insertion. Le second en tant que conseiller sciences humaines et sociales. Tous deux sont d'anciens président d'université et membres de la Conférence des Présidents d'Université (CPU), à l'instar de Jean-Yves Mérindol nommé conseiller enseignement supérieur et recherche à la présidence de la République et de Lionel Collet, devenu directeur de cabinet de Mme la ministre. La CPU, artisan de la loi LRU et qui s'entend si bien avec le MEDEF . Lire la suite . *** Sur le site de Sauvons la recherche : Lionel Collet, directeur de cabinet de Geneviève Fioraso Par Didier Chatenay, le 19 mai 2012 Nous avons donc une nouvelle Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche ( Geneviève FIORASO ) dont la nomination n’a été assortie d’aucune déclaration sur ses projets et sur la politique qu’elle entend mener en dehors de sa volonté de restaurer dialogue et confiance. Il n’a échappé à personne que sa trajectoire démontre tout l’intérêt qu’elle porte à l’innovation: espérons qu’elle ne la conçoit pas à la manière du défunt gouvernement, et qu’elle n’en fera pas l’unique objectif de l’enseignement supérieur et de la recherche. On peut donc d’ores et déjà s’attendre à ce que la communauté de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) soit extrêmement attentive à ses premières déclarations et décisions. Dans un tel contexte on ne peut qu’exprimer une circonspection certaine lorsque nous apprenons que son Directeur de Cabinet sera Lionel COLLET! Lionel Collet dites vous? Le Collet de la CPU des années 2009-2010? Et oui c’est bien de lui qu’il s’agit et nul doute que nombreux seront celles et ceux qui ont gardé de ce personnage un souvenir disons pour le moins partagé! Au passage rappelons qu’il a participé aux travaux de réflexion du groupe de Vincent Peillon sur l’Education. Déjà à ce sujet Anne Fraisse avait exprimé son étonnement dans sa lettre adressée à François Hollande: On peut s’étonner quand un candidat socialiste recrute ses conseillers parmi ceux qui ont aidé à mettre en place la LRU, ceux qui «dialoguent» aimablement avec MmePécresse sur l’avenir de la recherche en France et ont eu la naïveté de croire au marketing de «l’excellence» et de «l’autonomie» . Que dire alors de cette nomination de Lionel Collet à la tête du cabinet de Geneviève FIORASO? Comme toujours dans une telle situation il est bon de se référer à quelques unes des interventions publiques de ce responsable engagé. Lire la suite . *** Sur le site de Slu: Emplois à pourvoir: gouvernement français. Profil: technocrate PS ayant découvert avant-hier les ravages de la LRU. Expérience: si possible, responsabilités au sein de la CPU. Affiliation: groupe Marc Bloch (nota bene: ne pas confondre avec l’historien résistant, ce n’est qu’un Think Tank ) *** Lire également : " L. Collet et la prime des présidents ", par P. Dubois, blog Histoires d'université , 19 mai 2012 *** Sur le site du Poolp: De mauvais augure... A l'université Toulouse II-Le Mirail, depuis quelques semaines -voire depuis quelques mois- l'avenir de son ex président, Daniel Filâtre, en préoccupait plus d'un... Tous doutaient qu'il retourne devant les étudiants ou dans son laboratoire de recherche. Chacun et chacune y allait de son hypothèse : nombreux penchaient pour un fauteuil au PRES de Toulouse (voire à la gouvernance de l'UNITI), d'aucuns pour une mission auprès du Conseil régional, certaines lui imaginaient un destin national en conseiller du Prince... Bingo pour les certaines ! Dans l'article de Sylvestre Huet, Fioraso au Cnrs: satisfactions et inquiétudes sur son blog Sciences 2, on apprend en effet que Daniel Filâtre ferait désormais partie du cabinet de Mme Fioraso , aux côtés de deux autres ex présidents d'université, Lionel Collet (univ. Lyon 1) nommé directeur de cabinet , et Jacques Fontanille (univ. de Limoges). Tous trois " qui, à la Conférence des présidents d'universités, avaient plus joué la coopération avec Valérie Pécresse que la confrontation directe ", remarque malignement Sylvestre Huet. Effectivement, s'il était confirmé pour Messieurs Fontanille et Filâtre, ce choix ne serait pas un bon signe, à plus d'un titre d'ailleurs. L'article rapporte aussi que la ministre a esquivé la question des IDEX. Ces " dispositifs destinés à gérer les fonds des IDEX (les intérêts des emprunts et placements dont pour l'instant les universitaires et chercheur n'ont en réalité pas vu la couleur....) seront-ils confortés, amendés, ou revus de fond en comble ? La question est ouverte, mais certains universitaires craignent leur perpétuation ". Le changement, c'est pas pour maintenant. *** Pour conforter les craintes, lire Jaurès assassiné (une seconde fois ) de Grégory Salle, sur le site de la revue "Contretemps", 18 mai, 2012

"Formation des maîtres: le changement, ce doit être maintenant!" Communiqué de Slu, 09/06/12

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Formation des maîtres: le changement, ce doit être maintenant! Communiqué de Sauvons l’Université! (SLU), 9 juin 2012 http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5595 Le Conseil d’État vient de rendre effective au 31 juillet 2012 sa décision d’annuler les arrêtés du 12 mai 2010 portant définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d’éducation. Il donne ainsi raison aux requêtes portées par SLU conjointement avec SUD Éducation et la FCPE. De quoi s’agit-il précisément? Le Conseil d’État signifie ainsi que les professeurs stagiaires à la rentrée 2012 devront effectuer leurs stages en respectant le cahier des charges tel qu’il avait été fixé par l’arrêté du 19 décembre 2006. Or, plusieurs articles dans la presse [voir A.E.F., Dépêche n°167730] indiquent que le gouvernement pourrait – sous des prétextes techniques et budgétaires – repousser à l’année prochaine l’application de cette décision d’annulation, en s’appuyant sur ce qu’avait préparé le précédent gouvernement. lire la suite sur le site de Slu .

"Affectation des stagiaires: épreuve de force au Rectorat de Créteil", Sud Éducation Créteil - 08/06/12

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"Affectation des stagiaires: épreuve de force au Rectorat de Créteil" Communiqué de presse de SUD Éducation Créteil du 8 juin 2012 http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?article1485 Vendredi 8 juin, à l’ouverture des opérations d’affectation des professeurs du second degré, les syndicats ont à l’unanimité refusé de siéger afin de protester contre le refus du recteur de Créteil de les repousser. Un délai permettrait à ses services de découper les postes réservés aux stagiaires, toujours prévus sur 18 heures, alors que le ministre de l’éducation semble annoncer une décharge de service de 3 heures. On se souvient que, conséquence de la réforme dite de la «mastérisation», les stagiaires sont affectés à temps plein à l’issue du concours de recrutement, sans qu’aucune formation réelle ne puisse plus leur être prodiguée. C’est un des scandales majeurs du bilan de Nicolas Sarkozy dans le domaine éducatif, largement reconnu d’ailleurs dans de vastes secteurs de l’opinion publique, et de l’institution scolaire. Or la mesure d’allègement du service des stagiaires annoncée par le ministre de l’éducation nationale, qui correspond à une attente très forte dans le milieu enseignant, est loin d’être assurée. Le gouvernement prévoit peu de créations de postes, toutes réservées au premier degré pour cette rentrée. Sud éducation, reçu la veille par le ministre, a exigé le gel des 14000 suppressions de postes, des créations à la hauteur des besoins et a signalé qu’il avait d’autres leviers pour permettre des affectations des stagiaires conformes à leurs revendications (1/3 temps face aux élèves), et à la réalité juridique depuis l’annulation des mesures de Luc Chatel par le Conseil d’Etat le premier juin. En effet, le ministre peut titulariser les enseignants contractuels et aussi augmenter le nombre de reçus aux concours de recrutement. Mais s’il ne prenait pas cette direction, ce qui est de toute évidence aujourd’hui le cas, le redécoupage des postes de stagiaires demeurerait le seul outil permettant d’abaisser les services des stagiaires. Nous mettons de côté les «solutions» proposées par le ministre, heures supplémentaires et recours aux retraités, ce qui n’est ni sérieux ni conforme au changement attendu, Luc Chatel ayant eu déjà cette lumineuse idée... Le recours aux heures supplémentaire pourrait d’ailleurs être néfaste: rien ne garantit que les heures supplémentaires ne seraient pas attribuées plus ou moins de force aux stagiaires et aux enseignants les plus fragiles, les derniers arrivés dans les établissements... Si bien que la mesure annoncée pourrait n’avoir aucune traduction dans la réalité! C’est donc tout l’enjeu de l’épreuve de force engagée ce matin: les services du rectorat ont besoin de temps pour redéfinir les postes prévus pour les stagiaires et de réaffecter les heures dégagées sur d’autres postes, afin de permettre plus facilement une décharge effective pour les stagiaires, et éviter aussi les services sur plusieurs établissements. C’est ce délai que leur refuse le Recteur de Créteil, alors que d’autres académies, comme Versailles qui accueille aussi chaque année beaucoup de stagiaires, ont choisi de repousser de 10 jours l’ouverture des opérations d’affectation.

"Des mesures d’urgences indispensables pour l’Enseignement Supérieur et la recherche", communiqué de l'intersyndicale ESR (juin 2012)

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Des mesures d’urgences indispensables pour l’Enseignement Supérieur et la recherche http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5598 Signataires: FSU (SNESUP, SNCS, SNEP, SNASUB) – SNTRS CGT – UNSA (Sup’Recherche – SNPTES) – Sud Recherche EPST – CFTC INRA – UNEF - SLR - SLU Aujourd’hui, l’enseignement supérieur et la recherche sont dans une situation désastreuse. Si la ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche vient de confirmer une nouvelle loi cadre au début 2013, rien n’a été encore annoncé ni négocié concernant de nécessaires mesures d’urgence, à l’exception de l’abrogation de la circulaire GUEANT visant les étudiants étrangers. Les organisations soussignées estiment qu’une rupture avec la politique des gouvernements précédents est nécessaire. En particulier, il est urgent de dénoncer les signatures qui engagent l’avenir: celles des conventions Etat-IdeX qui imposent une orientation de la recherche et de l’enseignement et engagent des restructurations destructrices de la collégialité et de la vie démocratique des établissements, celles des conventions SATT (Société d’accélération de transfert technologique) qui, en privatisant l’ensemble des contrats de recherche, placeraient les précaires des établissements sous des statuts de droit privé, Il faut imposer un retour de l’évaluation des unités de recherche dans les instances scientifiques des organismes. Sans attendre la loi de finance 2013, il faut tenir un collectif budgétaire 2012, qui permettrait de financer par transfert des crédits de l’ANR et du CIR les mesures urgentes de résorption de la précarité des personnelset de fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche: le dégel des emploisde toutes catégories gelés dans les universités et les organismes de recherche par l’insuffisance des dotations, le maintien dans l’emploi des personnels précaires répondant à des besoins permanents , quels que soient le type de support budgétaire ou/et la multiplicité des employeurs officiels, des créations d’emplois de toutes catégories dès cette année, avec des dispositifs de titularisation dans tous les corps des moyens (personnels, crédits) pour assurer un meilleur encadrement des étudiants et de meilleures conditions d’études à la rentrée dans les universités, ainsi que pour la vie des laboratoires Nous demandons la concrétisation immédiate de mesures de revalorisation pour les techniciens et Assistants Ingénieurs des organismes, pour les personnels des bibliothèques. Enfin, il faut aussi améliorer les conditions de vie étudiante (augmentation en nombre et revalorisation de 65% des bourses, augmentation de 25% desaides au logement, gel des frais d’inscription et de sécurité sociale, …). La réponse à ces mesures d’urgence est nécessaire pour rétablir un minimum de confiance de la communauté scientifique et universitaire, préalable à l’organisation de tout débat national. Signataires: FSU (SNESUP, SNCS, SNEP, SNASUB) – SNTRS CGT – UNSA (Sup’Recherche – SNPTES) – Sud Recherche EPST – CFTC INRA – UNEF - SLR - SLU

"Ne laissons pas faire!" Communiqué des enseignants et enseignants-chercheurs de la Ferc-Sup Cgt (08/06/12)

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Ne laissons pas faire ! Communiqué de la conférence nationale des enseignants et enseignants-chercheurs de la FERC Sup CGT http://www.cnu.lautre.net/spip.php?article50 Montreuil, le 8 juin 2012 Les enseignants et enseignants-chercheurs de la FERC Sup CGT réunis en conférence les 7 et 8 juin dénoncent le communiqué de la CP-CNU du 14 mai 2012 favorable à l' évaluation individuelle hiérarchique quadriennale des enseignants-chercheurs que le gouvernement veut mettre en place en application des décrets Pécresse de 2009. Nous nous indignons du texte de la CPU, cité dans la presse le 4 juin 2012, qui reprend les mêmes idées et les prolonge en vue d'une mise au pas des enseignants-chercheurs. Nous rappelons notre opposition résolue à cette évaluation individuelle récurrente, qu'elle soit faite nationalement par le CNU, l'AERES ou localement par les établissements. Nous jugeons cette procédure non seulement inutile et coûteuse en temps, mais aussi dangereuse parce qu'elle renforce un système hiérarchique nuisible à l'indépendance des enseignants-chercheurs qui est indispensable à la sérénité de leur travail d'enseignement et de recherche. Nous condamnons également la «politique indemnitaire» (la PES notamment) que l'évaluation individuelle justifierait et demandons l'intégration des primes dans les traitements. Enfin, dans la droite ligne de la mobilisation universitaire de 2009, nous réclamons avec force la suppression de la modulation du service d'enseignement des enseignants-chercheurs, mise en place par les décrets Pécresse de 2009. Toute évaluation individuelle offrirait la justification que les chefs d'établissement attendent pour instaurer une modulation-sanction. L'évaluation individuelle hiérarchique n'a d'autres objectifs que la mise en place d'une politique de réduction de la masse salariale dans les établissements: carotte des primes, bâton de la modulation. Par ailleurs, forts des expériences passées, les enseignants et enseignants-chercheurs de la FERC Sup CGT expriment leur défiance par rapport aux Assises annoncées par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de Recherche à l'automne. La forme régionale que prendront les Assises (avant des Assises nationales) fait écho à l'annonce par le nouveau gouvernement d'une nouvelle étape de régionalisation dans le Supérieur. Ce serait une catastrophe pour l'Université et le Service public d'enseignement supérieur et de recherche, dans la mesure où elle tendrait inévitablement à achever le processus de destruction largement entamé par la loi LRU, le passage aux RCE et la dite «politique d'investissements d'avenir» (Idex, Labex, PRES). Cette «régionalisation» remettrait en cause l'égalité territoriale du service public, le caractère national des diplômes qui constitue le socle des qualifications, statuts et conventions collectives. Cela déboucherait enfin sur la destruction complète des statuts nationaux des enseignants-chercheurs et des personnels Biatss. La FERC Sup CGT défendra le caractère national des diplômes, les statuts nationaux des personnels du Supérieur et ses revendications en toute indépendance et en toutes circonstances. Les enseignants et enseignants-chercheurs de la FERC Sup CGT: exigent l'abrogation des décrets Pécresse de 2009 (mastérisation, modulation et évaluation), appellent l'ensemble des enseignants-chercheurs à saisir leurs sections CNU pour qu'elles s'opposent à toute mise en place de l'évaluation individuelle quadriennale sous quelque forme que ce soit, appellent les personnels et les syndicats FERC Sup CGT à organiser des AG dès maintenant dans les établissements, pour participer massivement à la CNESU et pour préparer la mobilisati on

Enseignement supérieur: la cour des comptes recense les trous budgétaires laissés par le précédent gouvernement. Dossier Poolp 11/06/12

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Dossier établi sur le site du Poolp: Loi LRU, une bien belle réussite... disaient-ils ! lundi 11 juin 2012. Université : la Cour des Comptes pointe des problèmes de budget. E-Orientation.com , 30 mai 2012. Lire et/ou télécharger le Rapport de la Cour des Comptes, chapitre Mission interministérielle "Recherche et enseignement supérieur , 75 p. Enseignement supérieur : la cour des comptes recense les trous budgétaires laissés par le précédent gouvernement , Isabelle Rey Lefebvre, "Peut mieux faire", un blog Le Monde, 8 juin 2012. Autonomie : la Cour des comptes pointe une occasion ratée de mutualiser les moyens entre universités Le 10ème mois de bourse n'a pas été budgété, selon la Cour des comptes , EducPros, des 8 et 5 juin 2012.

Pétition pour la sauvegarde de la bibliothèque universitaire de Pise

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Pétition pour la sauvegarde de la bibliothèque universitaire de Pise "Les récents tremblements de terre en Italie ont fragilisé les murs dela bibliothèque universitaire de Pise et ont conduit à la décision d'en bloquer tous les accès. Si la décision de fermer l'édifice obéit à de bonnes raisons, celles qui ont été prises pour préserver le fonds sont mauvaises. Le projet actuel propose en effet de fermer la bibliothèque pendant une durée indéterminée et d'envoyerles livres dans des entrepôts à Marina di Pisa, où l'humidité finira probablement de détériorer des ouvrages qui auront déjà supporté un déménagement. Le catalogue de la bibliothèque est particulièrement riche. Il contient unepartie descollection des Médicis, de précieux manuscrits enluminés de l'HortusPisanus, des dessins égyptiens d'Ippolito Rossellini, notamment. En accord avec la direction et le personnel de la bibliothèque, un grouped'universitaires italiens s'est constitué pour attirer l'attention du plus grand nombre. La pétition qui a été lancée vise à obtenir, au minimum, un lieu de conservation adapté pour les livres. Pour manifester votre adhésion, merci d'envoyer vos nom, prénom, statut et lieu d'exercice à carloalbertogirotto@gmail.com "

"Louis le Grand sans vergogne" - "ENS Ulm, Henri IV, têtes à claques", par P. Dubois (11/06/12)

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ENS Ulm, Henri IV, têtes à claques Par Pierre Dubois, blog Histoires d'Université, 11 juin 2012 http://blog.educpros.fr/pierredubois/2012/06/09/ens-ulm-henri-iv-tetes-a-claques/ Ouverture à la rentrée 2012 du premier cycle universitaire de l’IDEX Paris Sciences Lettres et du Lycée Henri IV . Cette initiative commune me révolte. J’ai envie de distribuer des paires de claques. Comme réforme innovante de la licence universitaire, on pourrait rêver mieux ! De quoi s’agit-il ? Mathieu Oui ( EducPros, 29 mai 2012 ) : “c’est la première initiative de PSL, a rappelé sa présidente Monique Canto Sperber, ancienne directrice de l’ENS. Le projet répond à la nécessité de doter PSL d’un premier cycle qui reflète les valeurs et l’ambition de cette université de recherche” . Première année de licence à Henri IV. Puis, “au fur et mesure de l’avancée du parcours, les chercheurs et enseignants de PSL interviendront de plus en plus… PSL sera à même de délivrer une licence. Les diplômés pourront alors avoir accès aux différents masters proposés par PSL, mais également aux grandes écoles scientifiques, commerciales ou littéraires” . Têtes à claques. Ni le lycée Henri IV, ni l’ENS ULM , ni les autres établissements membres de PSL (sauf Paris Dauphine Université) ne sont habilités à organiser et à délivrer le titre national de licence . Pas de charrue avant les bœufs : PSL n’a pas encore le statut d’établissement public. La communication sur ce premier cycle frise donc la publicité mensongère. Des claques se perdent ! Lire la suite . *** Louis Le Grand sans vergogne http://blog.educpros.fr/pierredubois/2012/06/11/louis-le-grand-tete-a-claques/ Mais que font donc Geneviève Fioraso, Vincent Peillon, Jean-Paul Huchon ? Deux grands lycées publics de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris, Henry IV et Louis Le Grand, se lancent dans des opérations en toute autonomie. La loi LRU a renforcé l’autonomie des universités : quelle loi accorde l’autonomie pédagogique et financière aux lycées publics ? Ceux-ci sont financés, hors masse salariale des fonctionnaires, par les régions : les initiatives des deux lycées figurent-elles dans le schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche pour l’Ile-de-France ? Le lycée Henri IV lance un premier cycle universitaire avec Paris Sciences et Lettres (chronique : “ ENS Ulm, Henri IV, têtes à claques “). Le lycée Louis le Grand annonce la création d’une Fondation pour recueillir des fonds privés ( article du Monde du 10 juin 2012 ). De qui les proviseurs de ces lycées prestigieux se moquent-ils ? Lire la suite .

"Pour une réforme des comités de sélection", par Claire Crignon et Véronique Le Ru (juin 2012)

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[ Annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs (Strasbourg, Aix, Clermont-Ferrand) - dossier ] Pour une réforme des comités de sélection Par Claire Crignon et Véronique Le Ru Nous voudrions témoigner par ce billet d’une situation désastreuse sur le plan institutionnel et humain. Une série d’annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs vient en effet de frapper le milieu universitaire. D’abord à la faculté de lettres de Strasbourg, ensuite au département de philosophie de l’Université d’Aix-Marseille et en histoire de l’art à Clermont-Ferrand. Ces récents événements viennent confirmer ce que l’on pouvait d’emblée craindre des effets de la réforme des universités initiée au moment de la loi dite LRU. Rappelons que le conseil constitutionnel et le conseil d’Etat ont affirmé que le jury du concours était bien le comité de sélection et que le conseil d’administration ne pouvait pas modifier ni remettre en cause le classement proposé par le comité à moins de pouvoir faire état d’un non respect de la procédure sur un plan administratif ou bien d’être en mesure de montrer que les candidatures retenues compromettent la stratégie de l’établissement (cf. Cons. const. 6 août 2010, déc. n°2010-20/21 QPC; CE., 15 décembre 2010). Mais cette procédure à deux niveaux (une liste soumise au CA par un comité qui n’a pas pouvoir décisionnel, un CA qui valide ou non une élection sans avoir assisté aux auditions) conduit à des effets pervers. En effet, d’un côté on a un comité constitué de pairs qui juge qui est le plus qualifié, parmi les candidats, à devenir un des leurs, de l’autre on a un conseil hétérogène où au mieux un ou deux représentants de la discipline dont un poste est mis au concours est représenté. Pour peu que le classement proposé par le comité ne soit pas conforme aux attentes locales et que des pressions s’exercent sur le CA, une élection qui s’est pourtant effectuée selon les règles démocratiques est cassée. Quelle image l’université française va-t-elle donner à l’étranger si nous acceptons la généralisation de cette situation? Pouvons-nous accepter que soit annulé l’ensemble d’une procédure qui mobilise entre 5 et 10 candidats, selon les postes, et une douzaine de professeurs et maîtres de conférences? Avons-nous besoin de rappeler ici la rareté des postes, la difficulté non seulement du parcours qui conduit un doctorant à pouvoir postuler à ces emplois, les conséquences de l’annulation d’une telle décision non seulement pour le dit candidat mais aussi pour l’établissement susceptible de perdre le poste? S’il est désormais possible d’annuler une élection sous le seul prétexte qu’elle déplaît localement, à quoi bon continuer à constituer des comités en choisissant leurs membres parmi les spécialistes reconnus du domaine dans lequel il s’agit de recruter? Nous voudrions ajouter que les personnes classées première qui voient ainsi tous leurs espoirs sombrer du fait du népotisme ambiant sont souvent, en ce qui concerne la philosophie du moins, des femmes. Au moment où la parité s’affiche dans le gouvernement, il serait peut-être temps de faire cesser ces injustices ainsi que la disparité flagrante, en philosophie toujours, de la composition des comités de sélection: au mieux y recense-t-on 25% de femmes et souvent entre 0% et 10%. Face à ces dysfonctionnements, il nous semble urgent d’en appeler dans le cadre de la demande récemment formulée de l’abrogation du décret Pécresse du 23 avril 2009 (n° 2009-460), à une révision du statut des comités qui viserait, toujours en respectant la parité entre membres internes et externes, à leur donner un réel pouvoir décisionnaire et non pas simplement consultatif. Claire Crignon, MCF Philosophie Université Paris-Sorbonne, Véronique Le Ru, MCF habilitée, Université de Reims.

Deuxième Coordination Nationale des Établissements Scientifiques et Universitaires (CNESU) lundi 25 juin 2012

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La deuxième Coordination Nationale des Établissements Scientifiques et Universitaires (CNESU) aura lieu lundi 25 juin 2012 http://www.cnu.lautre.net/ Communiqué sur les contributions: La Coordination Nationale des Établissements Scientifiques et Universitaires (CNESU) réunie le 21 mai 2012, a appelé à la mobilisation des enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs, bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels de service et de santé, étudiants, doctorants, des établissements scientifiques et universitaires dès maintenant pour une véritable rupture avec la politique de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la base d'une plateforme revendicative ayant vocation a être enrichie et amendée : http://www.cnu.lautre.net/spip.php?article41 Or, depuis le 21 mai les premiers indices quant aux choix pour l'avenir sont inquiétants : nomination de conseillers du Président de la République et de la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ayant assuré la promotion de la LRU ; surreprésentation parmi ces conseillers d'anciens membres actifs de la Conférence des Présidents d'Université (CPU) qui vient de commettre un document scandaleux envisageant diverses mesures de mise au pas des enseignants-chercheurs. L'une des principales revendications des enseignants-chercheurs lors du mouvement universitaire de 2009 demeure la même aujourd'hui : l'abrogation du décret n° 2009-460 du 23 avril 2009. L'autre revendication centrale portée par les personnels et les étudiants en 2009, la suppression de la masterisation, n'est pas non plus satisfaite malgré les annulations récentes du Conseil d'Etat. Enfin l'annonce d'assises régionales avant les assises nationales, laisse penser à une volonté de régionalisation susceptible de remettre en cause les diplômes, financements et statuts nationaux de l'enseignement supérieur et la recherche. Il devient donc plus que jamais nécessaire de préparer dès maintenant une mobilisation de plus grande ampleur de l'ensemble des disciplines, établissements et organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche par des Assemblées Générales avant le 23 juin 2012. Chaque assemblée d'établissement, mais aussi chaque organisation syndicale, société savante, association professionnelle, collectif militant de la communauté et organisation étudiante pourra développer une ou plusieurs des quatorze revendications énoncées (ou en proposer de nouvelles) sous la forme de contributions (Motions, Analyses, Témoignages, Déclarations, Pétitions, Textes individuels...) à envoyer à : textes.cnesu2@cnu.lautre.net La seconde Coordination Nationale des Établissements Scientifiques et Universitaires (CNESU) se réunira le lundi 25 juin 2012. D'autres communiqués préciseront les modalités de participation, de lieu et de travail en vue de la publication du "Rapport CNESU 2012" sur les réformes nécessaires et urgentes de l’enseignement supérieur et de la recherche. ----------------------------------------- *Le comité d’organisation est formé des 66 initiateurs de l’appel à réunion de la première Coordination Nationale des Etablissements Scientifiques et Universitaires (CNESU) : Bruno Alonso (CNRS, Montpellier, SUD Éducation) - Michel Barthélémy (EHESS, CNRS) - Ali Boulayoune (Univ. de Lorraine, Snesup-FSU) - Pierre Brezellec (Univ. Versailles). - Thomas Blossier (Univ. Lyon 1, SUD Éducation) - Laurence Boy (Univ. Nice) - Stephen Bouquin (Univ. Amiens) - Françoise Brunel (Paris 1, MCF honoraire, SNESup-FSU) - Serge Brunet (Univ. Montpellier III, IUF, CTHS) - Philippe Casin (Univ. Lorraine, Sup’Recherche) - Marie-Claude Charpentier (Univ. de Franche-Comté, SUD Éducation) - Sergio Chìbbaro (Univ. Paris 6, FERC Sup CGT) - Céline Clément (Univ. Strasbourg, FERC-Sup CGT) - Sylvie Commaret (Univ. Lyon 1) - Vincent Cousseau (Univ. Limoges, Snesup-FSU) - Pascal David (Univ. Paris 7, SUD Éducation) - Sophie Desrosiers (EHESS, Snesup-FSU) - Olivier Dezellus (Univ. Lyon 1, SLR) - Aurélien Djament (CNRS, Sntrs-CGT) - Nathalie Dompnier (Univ. Lyon 2, Snesup-FSU) - Pascale Dubus (Univ Paris 1) - Michel Fodimbi (Univ. Lyon 1, Snesup-FSU) - Gilles Frapper (Univ. Poitiers, SUD Éducation) - Nicolas Fressengeas (Univ. Lorraine, ObstinéEs) - Jean-Luc Gautero (Univ. Nice, SUD Éducation) - Fabien Guillot (Univ. Caen), - Hervé Guyon (Univ Psud, Sud Éducation, AFM). - Georges Grekos (Univ. Saint-Etienne, FERC Sup CGT) - Ozgur Gun (Univ. Reims, Snesup-FSU, AFEP) - Jean-Luc Hanus (ENSI Bourges, SUD Éducation) - Pierre Jobard (Inalco, FERC Sup CGT) - Cecile Kovacshazy (Univ. Limoges / Univ. Brême) - Jacques Kergroach (Univ. Paris 6, retraité) - Annie Lacroix-Riz (Univ. Paris 7, émérite, Snesup-FSU). - Léa Lima (CNAM, FERC Sup CGT) - Olivier Le Cour Grandmaison (Univ. d’Evry) - Florence Le Priol (Univ. Paris-Sorbonne, SNPTES-UNSA) - Olivier Long (Univ. Paris 1) - Arnaud Mace (Univ. Franche-Comté, FERC Sup CGT) - Jean-Marie Maillard (Univ. Paris 6, CNRS, SNCS-FSU) - Isabelle Marilier (Univ. Aix-Marseille, retraitée, FERC Sup CGT) - Etienne Matheron (Univ. d’Artois) - Christophe Mileschi (Univ. Paris 10) - Mikael Motelica (Univ. d’Orléans, SUD Éducation) - Christophe Mouchiroud (Univ. Paris 5, SUD Éducation) - Philippe Nabonnand (Univ. Lorraine, SNESup-FSU) - Frédéric Neyrat (Univ. Limoges) - Julie Patris (Univ. Marseille, SUD Éducation) - Sylvain Piron (EHESS) - Jean-Louis Perrault (Univ. Rennes 1, SNPREES-FO ) - Dominique Pradelle (Univ. Clermont-Ferrand 2) - Joel Pothier (Univ. Paris 6, SUD Éducation) - Stéphane Rohrbach (Univ. Paris 6, FERC Sup CGT) - Manuel Rebuschi (Univ. Lorraine, SNESup-FSU, ObstinéEs) - Nicole Roux (Univ. de Bretagne Ouest, SUD Éducation) - Michel Savaric (Univ. de Franche-Comté, SUD Éducation) - Céline Ruet (Univ. Paris 13) - Gérard Streletski (Univ. Lyon 2, Snesup-FSU, SLU, SLR) - Fabien Tarrit (Univ. Reims, SnesUp) - Romain Telliez (Univ. Paris 4 - Sorbonne, SNPREES - FO) - Jérôme Valluy (Univ. Paris 1, FERC Sup CGT) - Laurence Vanoflen (Univ. Paris Ouest Nanterre) - Chloé Anne Vlassopoulou (Univ. Amiens, Snesup-FSU) - Sylvie Wolf (Univ. Paris 6, SUD Éducation) - Hassina Zeglache (Univ. Lille 1, Snesup-FSU) - Caroline Zekri (Univ. Paris 12, SIES)

Québec: Mobilisation étudiante et critique des médias, Acrimed - 11/06/12

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Sur le site Acrimed le 11 juin 2012: Mobilisation sociale et critique des médias au Québec Alors que les étudiants québécois poursuivent leur grève, la plus longue de l’histoire universitaire du pays, contre la hausse du montant des droits d’inscription à l’université et contre la loi 78, qui limite le droit de manifester, le rôle des médias dans ce mouvement a été mis en cause, non sans virulence parfois, par les acteurs de la mobilisation. Il vaut la peine d’essayer de comprendre pourquoi. Phénomène qui ne manque pas d’intérêt et qui n’a guère d’équivalent en France (à de trop rares exceptions près): des journalistes, universitaires et blogueurs se sont efforcés, à leur façon, de se livrer à un examen critique, témoignant ainsi à cette occasion d’une certaine vigilance. Un rapide survol du paysage médiatique québécois et des instruments de cette vigilance permet de comprendre cette dernière. Lire la suite .

Recrutement PR XVIe à l'université de Strasbourg : indignation du comité de sélection + pétition

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[ Annulation de l’élection d’un Professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg ] Lettre signée par les membres du comité de sélection : PR XVIe à l'université de Strasbourg Nous, membres du comité de sélection chargé d'élire un professeur de littérature du XVI e siècle (Poste09 PR 4022)à l'université de Strasbourg, avons appris avec indignation que le CA restreint de l'université réuni le 31 mai 2012 a décidé de ne pas transmettre au ministère le choix proposé par le comité de sélection. Le poste avait été publié et donné lieu à un concours qui s'est déroulé dans les règles. Il relevait de l'article 46-3 qui réservele concours sur emplois ouverts par l'établissement aux Maîtres de Conférences titulaires de l'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) ayant accompli au moins dix années de service dans un établissement d'enseignement supérieur (art. 46-3 du décret du 6 juin 1984 [modifié par décret du 23 avril 2009]). Le candidat classé premier remplit ces conditions. La non-transmission des résultats équivaut de facto à la suppression du poste. Faut-il rappeler ici l'importance de cette chaire de XVI e siècle, la place essentielle de Strasbourg dans le monde de l'imprimerie, de l'humanisme et de la Réforme, la richesse des fonds des bibliothèques locales, l'importance qu'il y a à continuer à faire rayonner par les études universitaires ce centre culturel éminent à la Renaissance? Nous dénonçons avec la plus grande vigueur ce procédé scandaleux qui crée un grave préjudice aux candidats et à l'université tout entière et demandons l'annulation de cette décision. le 8 juin 2012, Alain CULLIERE, Professeur de Littérature française du XVI esiècle, Université de Lorraine Nathalie DAUVOIS, Professeur de Littérature française du XVI esiècle, Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III Guy DUCREY, Professeur de Littérature comparée, Université de Strasbourg Romuald FONKOUA, Professeur de Littérature française et francophone, Université de Strasbourg Béatrice GUION, Professeur de Littérature française du XVII esiècle, Université de Strasbourg Caroline JACOT-GRAPA, Professeur de Littérature française du XVIII e siècle, Université Charles de Gaulle - Lille III Muriel OTT, Professeur de Littérature française du Moyen Âge, Université de Strasbourg Éléonore REVERZY, Professeur de Littérature française du XIX e siècle, Université de Strasbourg Peter SCHNYDER, Professeur de littérature française du XX e siècle, Université de Haute Alsace, Mulhouse Anne-Elisabeth SPICA, Professeur de Littérature française du XVII esiècle, Université de Lorraine *** Mises à jour par l'équipe Fabula: Pour signer cette pétition : http://www.petitionenligne.fr/petition/annulation-du-recrutement-d-un-professeur-de-litterature-du-xvie-siecle-a-strasbourg/2616 = indiquer son nom et ajouter dans la rubrique "commentaire" ses qualité, discipline et université de rattachement. La pétition en ligne a déjà été signée par 500 collègues et continue à recueillir des signatures. S’associent à cette protestationet à cette demande instante (liste en date du 13/6/12): Véronique ADAM, MCF, Littérature française, Université de Toulouse II. Sophie Albert, MCF, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Didier Alexandre, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Zineb ALI-BENALI, PR, Littérature française, Université Paris 8. Sarah Al-Matary, MCF, Littérature française, Université Lumière Lyon 2. Eugenio AMATO, PR, Langue et littérature grecques, Université de Nantes. Louise AMAZAN, Allocataire, Littérature française, Paris-Sorbonne. Benedikte Andersson, MCF, Littérature française, Lille 3. Michèle Aquien, PR, Poétique et Stylistique, UPEC. Françoise Asso, MCF, Littérature française, Lille 3. Anna Arzoumanov, MCF, Langue française, Université Paris-Sorbonne. Valérie Auclair, MCF, Histoire de l'art, Université de Paris-Est Marne-La-Vallée. Carole AUROY, PR, Littérature française, Université d'Angers. Susan Baddeley, MCF, 11 e section, Université de Versailles Saint Quentin. Claire BADIOU-MONFERRAN, MCF HDR, Linguistique française, Université Paris-Sorbonne. Vincent Balnat, MCF, Allemand, Université de Strasbourg. Michel BANNIARD, Directeur d'Etudes, EPHE, Sciences Historiques et Philologiques. Carine BARBAFIERI, MCF, Littérature française, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. Sophie Basch, PR Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Hélène Basso, MCF, Littérature française, Université d'Avignon. Roselis BATISTA MCF, Langues romanes, Université de Reims Champagne Ardenne. Ariane Bayle, MCF, Littérature comparée, Université Jean Moulin-Lyon 3. Roland BEHAR, MCF, Etudes hispaniques, Lille3. Michel BERNARD, PR, Littérature française, Paris3-Sorbonne Nouvelle. Marie-Paule BERRANGER, PR, Littérature française, Université de Caen Basse-Normandie. Guillaume Berthon, MCF, Littérature française, Université du Sud Toulon-Var. Annie BERTIN, PR, Linguistique, Université Paris Nanterre La Défense. Gérard BERTHOMIEU, MCF, Langue française, Paris-Sorbonne. Dominique BEYER, Directeur de l'Institut d'Histoire et Archéologie de l'Orient ancien, Strasbourg. Christian BIET, PR, Études théâtrales, Institut Universitaire de France, Université Paris X-Nanterre. Dominique BILLY, Linguistique française, PR, Toulouse II. Florence Bistagne, MCF, Italien, Université d'Avignon et des Pays du Vaucluse. Denis BJAI, PR, Littérature française, Université d’Orléans. Marie-Hélène Boblet, MCF HDR, Littérature française, Université Paris3 - Sorbonne nouvelle. Isabelle Boehm, PR, Linguistique et littérature grecque, Présidente du jury de l'agrégation de grammaire, Lyon 2. Fabienne Boissieras, MCF, Langue et stylistique françaises, Université Jean Moulin Lyon 3. Véronique Bonnet, MCF, littérature française et francophone, Université de Paris XIII. Jean-François Bonnot, ancien Professeur de linguistique générale à l'Université Marc Bloch - Strasbourg II. Xavier BONNIER, MCF, Littérature française, Université de Rouen. Florence BOUCHET, PR, Littérature française, Toulouse II. Bénédicte BOUDOU, Professeur, Littérature française, Université de Picardie. Emmanuel BOUJU, PR, Littérature comparée, Rennes2. Laurence BOULEGUE, MCF, Latin, Lille3. Monique BOUQUET, MCF HDR, Latin, Université de Haute Bretagne Rennes 2. Olivier BOS, MCF, Economie, Université Panthéon Assas. Nicolas BOURGUIGNAT, PR, Histoire, Université de Strasbourg. Charlotte Bouteille-Meister, Docteur en littérature du XVI e siècle, PRAG, Université Paris Ouest Nanterre. Dominique BRANCHER, PR, Littérature de la Renaissance, Université de Bâle. Isabelle BRANCOURT, Chercheur CNRS, UMR 5037 Institut d'Histoire de la Pensée Classique. Guillaume BRIDET, MCF, Littérature française, Université Paris 13. Frédéric BRIOT, MCF, Littérature française, Université Lille 3. Catherine BRUN, MCF, Littérature française, Paris 3. Françoise BRUNEL, MCF Honoraire, Histoire, Paris1 Panthéon-Sorbonne. Mathieu BRUNET, MCF, Littérature française, Université d’Aix-Marseille. Brigitte Buffard-Moret, PR Littérature française, Université d'Artois. Yann Bugeaud, PR, Mathematiques, Universite de Strasbourg et I.U.F. Emmanuel Buron, MCF, Littérature française, Université Rennes 2. Mariane Bury, MCF, Littérature française, Paris-Sorbonne. Philippe BUTTGEN, PR, Philosophie et Histoire des religions, Paris1-Panthéon Sorbonne. Jean-Louis Cabanès, PR, Université Paris-Ouest. Guillaume CADOT, Allocataire, Langue française, Paris-Sorbonne. Frédéric CALAS, PR, Stylistique et linguistique françaises, Université de Clermont-Ferrand. Geneviève Cammagre MCF, Littérature française, Université de Toulouse le Mirail. Raphaël CAPELLEN, Doctorant littérature de la Renaissance, CESR, Université de Tours. Dominique Carlat, PR, Littérature française, Université Lyon 2. Philippe CARON, PR, Linguistique, Université de Poitiers. Marie-Madeleine Castellani, PR, Langue et littérature française, Lille3. Nadia CERNOGORA, MCF, Littérature française du XVI è siècle, Université Paris Ouest-La Défense. Florence de CHALONGE, MCF, Littérature française, Université Charles-de-Gaulle — Lille 3. Chloë CHALUMEAU, Allocataire, Littérature française, Paris-Sorbonne. Gabrielle Chamarat, PR émérite, Littérature française, Paris Ouest –Nanterre. Philippe CHARDIN,PR, Littérature comparée, Université de Tours. Christian Chelebourg, PR, de Littérature française et littérature de jeunesse, Université de Lorraine. Eric CHEVREL, MCF, Etudes germaniques, Paris-Sorbonne. Pascale CHIRON, MCF, littérature française de la Renaissance, Université de Toulouse II. Yves CITTON, PR, Littérature française, Grenoble3. Bruno CLEMENT, PR, Paris 8 littérature française, Vice-Président (A) de la 9e section du CNU. Michèle Clément, PR, littérature de la Renaissance, Lyon II. Thomas CLERC, MCF, Littérature fançaise, Paris Ouest Nanterre. Marianne CLOSSON, MCF, littérature française XVIe siècle, Université d’Artois. Emanuele Coccia, MCF, EHESS. Jean-Max COLARD, MCF Littérature française, Lille3. Franck Collard, PR, Histoire, Université Paris Ouest Nanterre. Francis Corblin, PR, Linguistique, IUF, Paris-Sorbonne. Anne CORNELOUP, MCF, Histoire de l’art, Université de Strasbourg.Nicolas Correard, MCF, Littératures comparées, Université de Nantes. François Cornilliat, Professor II, Littérature française, Rutgers University, New Jersey, Etats-Unis. Jean-François Cottier, PR, langues et littératures classiques, Université Paris-Diderot.Anne Coudreuse, MCF, Littérature française, Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité. David COWLING, PR, Langue et littérature françaises, Université de Durham, G.-B. Michèle Crogiez Labarthe, PR, Littérature française, Université de Berne. Catherine CroiZy-Naquet, PR, Littérature française, Sorbonne Nouvelle Paris 3. Bruno Curatolo, PR, Littérature française et comparée, Université de Franche-Comté. Christophe Cusset, Professeur de littérature grecque à l'ENS de Lyon. Valérie DA COSTA, MCF, Histoire de l’art, Université de Strasbourg. Anne Dagnac, MCF, Linguistique, Université de Toulouse-2/ UMR 5263. Martine DALMAS, PR, linguistique des langues germaniques, Paris-Sorbonne. Pétronille DANCHIN, Docteur Littératures comparées, Paris-Sorbonne. Philippe Daros, PR, Littérature comparée, Sorbonne Nouvelle Paris 3. Hugues DAUSSY, MCF, Histoire, Université du Maine. Philippe Déan, MCF, Littérature française, Université de Lille 3. Pascal Debailly, PR, Littérature française des XVIe et XVIIe siècles, Paris Diderot-Paris 7, Vice-président du Conseil scientifique de Paris-Diderot. Cécile DE BARY, MCF, Littérature française, Université Paris Diderot.Anne DEFRANCE, MCF, Littérature française, Université Bordeaux3. Bertrand Degott, MCF, Littérature française, Université Franche-Comté. Jean Delabroy, PR, Littérature française, Vice Président de l'Université Paris Diderot. Bénédicte DELIGNON, MCF, Latin, ENS de Lyon. Andrea DEL LUNGO, PR, Littérature française, Lille3. Michel Delon, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Laurent DEMANZE, MCF, Littérature française, ENS de Lyon. Delphine DENIS, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Adeline DESBOIS, Allocataire, Littérature française, Paris-Sorbonne. Diane DESROSIERS, PR, Littérature de la Renaisance, Université Mc Gill, Canada. Jean Louis Derouet, PR, Sociologie, ENS Lyon. Aude Déruelle, MCF, Littérature française, Université d'Orléans. Véronique Dominguez, MCF, Langue et littérature française, Université de Nantes. Sébastien DOUCHET, MCF, Littérature française, Université Aix-Marseille. Jean-Pierre Djukic, MCF, Chimie, Université de Strasbourg. Estelle Doudet, MCF, Littérature française, Université Lille III - Charles de Gaulle. Catherine Douzou, PR, Arts du spectacle et littérature, l'Université FRançois-Rabelais de Tours. Pascale DUBUS, MCF, Histoire de l’Art, Paris1-Pantheon Sorbonne. Joëlle Ducos, PR, Langue française, Université Paris-Sorbonne. Anne DUCREY, MCF, Littérature comparée, Paris–Sorbonne. Myriam Dufour-Maître, MCF, Littérature française, Université de Rouen. Catherine DUMAS, MCF, Littératures comparées, Université de Lille III. Florence Dumora, MCF, Littérature française, Université Paris-Diderot. Dominique DUPART, MCF, Littérature française, université de Lille III. Danièle Duport, MCF, Littérature de la Renaissance, Université de Caen. Christine Dupouy, PR, Littérature française, Université de Tours. Anne Duprat, MCF, Littérature Comparée, Université Paris-Sorbonne. Emmanuel Dupraz, MCF, Linguistique des langues anciennes, université de Rouen. Jacques DURRENMATT, PR, Langue et littérature française, Université de Toulouse II. Audrey DURU, MCF, Littérature du XVIe siècle, Université de Picardie-Jules Verne. Suzanne DUVAL, Allocataire, Langue française, Paris-Sorbonne. Armelle ENDERS, MCF, Histoire contemporaine, Paris-Sorbonne. Marc Escola, PR, Littérature française, Université Paris 8. Sylvain EXCOFFON, MCF, Histoire médiéviale, Université Jean Monnet, Saint-Etienne. Silvia Fabrizio-Costa, PR, Italien, Université de Caen-Basse Normandie. Valérie Fasseur, MCF, Littérature française, Université de Pau-UPPA, Samantha Faubert MCF, Espagnol, Université du Havre, Gary Ferguson, PR, Littérature du XVIe siècle, University of Delaware, E.-U. Vincent Ferré, Mcf HDR, Littérature comparée, Université Paris XIII. Véronique FERRER, MCF, Littérature française du XVIe siècle, Bordeaux III. Michel Fichant, Professeur émérite, Philosphie, Université Paris-Sorbonne. Touriya Fili Tullon, MCF, Littératures francophones et comparées, Université Lumière Lyon2. Agnès Fontvieille-Cordani, MCF, Lettres Lyon2. Philip FORD, PR, Littérature de la Renaissance, Clare College, Oxford. Georges FORESTIER, PR, Littérature française, Paris-Sorbonne. Jean-Louis Fournel, PR, Italien, Paris 8. Jean-Luc Fournet, Directeur d'études, EPHE (Paris). Marie-Madeleine FRAGONARD, PR, Littérature de la Renaissance, Université Paris3-Sorbonne nouvelle. Pierre Frantz, PR, littérature française, Université Paris-Sorbonne. Sylvie FREYERMUTH, PR, Langue et littérature françaises, Université du Luxembourg. Catherine FROMILHAGUE, MCF honoraire, Langue française, Paris-Sorbonne. Perrine GALAND, PR, Langue et littératures latines de la Renaissance, EPHE. Olivier Gallet, MCF, Littérature française, Université Paris – Sorbonne. Michèle Gally, PR, Littérature française, Université d'Aix-Marseille. Frédéric Gabriel, chargé de recherche, CNRS, UMR 5037. Aurélia Gaillard, PR, Littérature française, Bordeaux3. Anne-Marie GARAGON, MCF honoraire, Stylistique Française, Paris-Sorbonne. Jean GARAPON, PR, littérature française, Université de Nantes. Joëlle GARDES-TAMINE, PR, Langue française, Paris-Sorbonne. Isabelle GARNIER, MCF, Littérature de la Renaissance, Université Jean Moulin-Lyon3. Xavier Garnier, PR, Littératures, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Henri GARRIC, MCF, Littératures comparées, ENS de Lyon. Jean-Luc GAUTERO, MCF, Philosophie, Nice-Sophia Antipolis. Cyprien GAY, CR1 CNRS, Physique, Université Paris Diderot.Alexandre Gefen, MCF, Littérature française, université Bordeaux3. Véronique GELY, PR, Littérature comparée, Paris-Sorbonne, Présidente de la Société Française de Littérature Générale et Comparée. Alain Génetiot, PR, Littérature française des XVIe et XVIIe siècles, Université de Lorraine. Stéphan Geonget, MCF, Littérature de la Renaisssance, CESR, Université de Tours, IUF. Violaine Giacomotto-Charra, MCF, Langue et littérature françaises, Université Bordeaux 3. Jean-Christophe GIMEL, Chargé de Recherches CNRS, Université du Mans. Sylvia Giocanti, MCF, Philosophie, Université Toulouse II Le Mirail. Florence GODEAU, PR, Littérature comparée, Université Jean Moulin-Lyon3. Julien Goeury, MCF, Littérature de la Renaissance, Université de Nantes. Francis Goyet, PR, Littérature française de la Renaissance, Université de Grenoble (Stendhal). André GOUNOT, PR, STAPS, Université de Strasbourg. Catherine GRALL, MCF, Littératures comparées, Université d’Amiens. Jean-Claude GRANDGUILLOT, MCF, Chimie, IUT du Mans. Thierry Grass, PR, Allemand, Université de Strasbourg. Frank Greiner, PR, Littérature française, Université Charles-de-Gaulle Lille3. Corinne GRENOUILLET, MCF, Littérature française, Université de Strasbourg. Jean-Philippe GROSPERRIN, MCF, littérature française, Université de Toulouse - Le Mirail. Laurence GUELLEC, MCF, Littérature française, Institut Universitaire de France, Université Paris Descartes / Sorbonne Paris Cité. Denis Guénoun, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Jeanyves Guérin, PR, Littérature française, Université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3. Philippe GUERIN, PR, Italien, Université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3. Olivier GUERRIER, PR, Littérature française de la Renaissance, Toulouse II/ IUF. Jacques GUILHEMBET, PRAG, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Nicole GUILLEUX, MCF, Grec, Université de Caen. Claude Habib, PR, Littérature française, Sorbonne nouvelle-Paris 3. Sophie HACHE, MCF, Langue et littérature françaises, Université Lille 3. Guiomar HAUTCOEUR, MCF, Littérature comparée, Université Paris Diderot. Olivier Halévy, MCF, langue française de la Renaissance, Université Sorbonne nouvelle - Paris 3. Pierre HARTMANN, PR, Littérature française, Université de Strasbourg. Maryline HECK, MCF, littérature française, Université de Tours. Sarah HATCHUEL, PR, Etudes anglaises, Université du Havre. Christian HELMREICH, MCF, Etudes germaniques, Paris8. Emmanuelle HENIN, PR, Littératures comparées, Université de Reims. Sandrine HERICHE-PRADEAU, MCF, Langue française, Paris-Sorbonne. Alain HERREMAN, MCF, Mathématiques, Rennes1. Grégoire HOLTZ, Professeur Associé, Littérature de la Renaissance, Département d'Etudes françaises, Université de Toronto. Sophie HOUDARD, PR, Littérature française, Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III. Marie-Claude Hubert, PR, Littérature française, Université Aix-Marseille. Dominique Huck, PR, Dialectologie et sociolinguistique (12e section), Université de Strasbourg. Mireille Huchon, PR, Langue et littérature de la Renaissance, membre senior de l'Institut universitaire de France, Université Paris-Sorbonne. Jean-Nicolas ILLOUZ, PR, Littérature française, Université Paris VIII. Christophe Imbert, MCF, Littérature Comparée, Université de Toulouse II. Nicole Jacques-Lefèvre, PR, Littérature française, Université Paris-Ouest. Danièle JAMES-RAOUL, PR, Langue et littérature françaises, Université Bordeaux III. Michel JARRETY, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Anna JAUBERT, PR, Linguistique française, Université de Nice Sophia Antipolis.Jean-Louis Jeannelle, MCF, Littérature française, Paris-Sorbonne. Michel Jeanneret, PR honoraire, Littérature de la Renaissance, Université de Genève. Anne JOLLET, MCF, Histoire moderne, Université de Poitiers. Sylvie JOUANNY, PR, Littérature française, Université Paris Est Creteil. Michel Jourde, MCF, Littérature de la Renaissance, ENS-Lyon. Philippe Juhem, MCF, Sciences politique, Université de Strasbourg. Jean-Claude JULHE, MCF, Latin, Paris – Sorbonne. Sylvain Kahane, PR, Sciences du langage, Université Paris Ouest Nanterre. Elsa KAMMERER, MCF, Littérature française de la Renaissance, Université Lille3. Nicolas KIES, Doctorant en littérature de la Renaissance, CPGE. Nathalie KOBLE, MCF, Langue et littérature françaises, ENS Paris. Delphine KOLESNIK, MCF, Philosophie, ENS de Lyon. Nelly LABERE, MCF, littérature française, Université Bordeaux III. Jean-Claude Laborie, MCF, Littérature comparée, Paris Ouest-Nanterre. Anne LACHERET, PR, Linguistique, Paris Ouest Nanterre. Daniel Lacroix, PR, Littérature médiévale, Université de Toulouse IIle Mirail. Annie LACROIX-RUIZ, PR, Histoire, Paris-Diderot. Jacinto LAGEIRA, PR, Esthétique, Paris1/Panthéon-Sorbonne. Mathieu de La Gorce, MCF, Littérature française, Université Paris Ouest-Nanterre. Beate LANGENBRUCH, MCF, Littérature française, ENS de Lyon. Hélène Laplace-Claverie, PR, Littérature française, Université d'Avignon. Sabine Lardon, MCF HDR, langue et littérature françaises de la Renaissance, Université de Savoie. Anne LARUE, PR, Littérature Arts et Culture, Paris XIII. Gérard LAUDIN, PR, Etudes allemandes, Paris-Sorbonne. Nicolas LAURENT, MCF, Grammaire-stylistique, ENS de Lyon. Martine LAVAUD, MCF, Littérature fançaise, Université Paris-Sorbonne. Françoise Lavocat, PR, Littérature comparée, Sorbonne Paris cité. Judith le Blanc, MCF, littérature et arts, Université de Rouen. Marie LECA-TSIOMIS PR, Littérature française, U. Paris Ouest-Nanterre. Nicolas Le Cadet, MCF, Littérature de la Renaissance, Université Paris-Est Créteil. Claire Le Feuvre, PR, 7e section, INALCO. François LECERCLE, PR, Littérature comparée, Paris –Sorbonne. Yvan Leclerc, PR, Littérature française, Université de Rouen. Jean Lecointe, PR, Littérature française de la Renaissance, Université de Poitiers. Sylvain LEDDA, PR, Littérature française, Université de Nantes. Alain Leduc,MCF Allemand,Université du Littoral-Côte d'Opale. Jean-Loup Lemaitre, Directeur d'études, EPHE (Sciences historiques et philologiques). Nicole Lemaitre, PR émérite, Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Nadine LE MEUR-WEISSMAN, MCF, Grec, École Normale Supérieure de Lyon. Dominique Lenfant, PR, Histoire grecque, Université de Strasbourg. Nicolas Lenoir, MCF langue et littérature françaises, Université de Rouen. Monique Léonard, PR langue et littérature du Moyen Age, Université du Sud-Toulon–Var. Claire LESAGE, MCF, Italien, Rennes2. Denis Le Pesant, PR, Linguistique, Université Paris Ouest Nanterre. Vân Dung LE FLANCHEC, MCF, Langue française de la Renaissance, Paris-Sorbonne. Olivier Leplatre, PR, Littérature française, Université Lyon 3 Jean-Moulin. Virginie LEROUX, MCF, Latin, Université de Reims, IUF. Frank Lestringant, PR, Littérature française du XVIe siècle, Université de Paris-Sorbonne. Chantal LIAROUTZOS, MCF, Littérature française du XVIe siècle, Paris VII-Diderot. Jacqueline Lichtenstein, PR, Philosophie, Université Paris-Sorbonne. Serge Linarès, PR, Littérature française, Université de Versailles-Saint-Quentin. Adeline LIONETTO-HESTERS, Pr. agrégée, Doctorante Littérature de la Renaissance, Paris-Sorbonne. Nicolas Lombart, MCF, Littérature française du XVIe siècle, Université d’Orléans. Florence LOTTERIE, PR, Littérature française, Université Paris-Diderot. Stéphanie Loubère, MCF, Littérature française, Université de Paris-Sorbonne. Jean-François LOUETTE, PR, Littérature française du XX e siècle, Université de Paris-Sorbonne. Bénédicte Louvat-Molozay, MCF HDR, IUF et Université Paul Valéry - Montpellier III. Pascal LUCCIONI, MCF, Grec ancien, Université Jean-Moulin Lyon 3. Éric Lysøe, PR, littérature comparée, Université Blaise-Pascal (Clermont II). Véronique LUZEL, PRAG, Littérature française, Université de Strasbourg. Stéphane Macé, PR de langue et littérature françaises XVI e-XVII e siècles, Université Stendhal Grenoble III. Yves Macchi, MCF, Linguistique hispanique, Université Lille 3. Laurence Macé, MCF, Littérature française, Université de Rouen. Caroline Magdelaine, MCF, Langue et littérature grecques, Vice-Présidente du Conseil d'Administration de Paris-Sorbonne. Michel MAGNIEN, PR, Littérature française de la Renaissance, Paris 3-Sorbonne nouvelle, Président du CNU 9 e section. Catherine MAGNIEN-SIMONIN, PR, Littérature française de la Renaissance, Bordeaux III. Pascal MAILLARD, PRAG, littérature française, Université de Strasbourg. Joséphine MALARA, Allocataire, Littérature française, Paris-Sorbonne. Eveline MANNA, Prof. Agrégé, Lettres, INSA de Lyon. Jean-Yves MARC, PR, Archéologie romaine, Directeur de l'Institut d'Archéologie classique, Université de Strasbourg. Christine Marcandier, MCF, littérature française, membre élu du CNU (9° section), Université d’Aix-Marseille. Hugues MARCHAL, PR, Littérature française, Université de Bâle, IUF, Ancien VP de la section 9 du CNU. Sophie Marchand, MCF, Littérature française, Université Paris-Sorbonne.Séverine Antigone MARIN, MCF, Histoire contemporaine, Université de Strasbourg. Gilles MARMASSE, MCF, Philosophie, Paris-Sorbonne. Myriam Marrache-Gouraud, Agrégée, Docteur en Littérature française de la Renaissance, Chargée de cours à l'Université de Poitiers. Christophe MARTIN, PR, Littérature française, Université de Nanterre-Paris Ouest, La Défense. Jean-Pierre Martin, PR, littérature française, Université Lyon 2. Claudie Martin-Ulrich, MCF; Littérature de la Renaissance, UPPA. William MARX, PR, Littératures comparées, Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Jean-Yves Masson, PR, Littérature comparée, Université Paris-Sorbonne. Nicole MATHIEU, DR émerite, CNRS. Paul MATTEI, PR, Langue et littérature latines, Université Lumière (Lyon 2). Jean-Michel Maulpoix, PR, Littérature fançaise, Université Paris Ouest. Philippe Maupeu, MCF, Littérature française, Université de Toulouse II. Jean MAURICE, PR émérite, Littérature française, l'Université de Rouen. Thibaut Maus de Rolley, Lecturer in French Renaissance Studies, Université de Londres (UCL). FrançoiseMELONIO, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Laurence MELLERIN, Ingénieur de recherches, UMR 5189. V. Méot-Bourquin, MCF, Littérature française, Université Stendhal-Grenoble3. Romain MENINI, Allocataire, Littérature française, Paris-Sorbonne. Hélène Merlin-Kajman, PR, littérature française, Paris 3-Sorbonne nouvelle. Christian MICHEL, MCF, Littérature comparée, Université d'Amiens. Christophe Mileschi, PR, Etudes italiennes, Université Paris Ouest Nanterre. Gérard MILHE POUTINGON, PR, Langue et Stylistique XVIe-XVIIe siècles, Université de Rouen. Olivier MILLET, PR, Littérature française de la Renaissance, Paris-Sorbonne. Dominique Millet-Gérard, PR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Pierre MOBIAN, MCF, Chimie, Université de Strasbourg. Georges MOLINIE, PR, Stylistique française, Paris-Sorbonne. Olga MOLL, PRAG, Arts, Paris8. Sarah MOMBERT, MCF, Littérature française, ENS de Lyon. Pascal MONTAUBIN, MCF, Histoire médiévale, Université de Picardie-Jules Verne, Vice-président de la Commission Permanente du Conseil National des Universités. Emmanuelle Mortgat-Longuet, MCF, littérature française, Université de Paris Ouest Nanterre. Pascale MOUNIER, PRAG, Littérature française, Lyon2. François Moureau, Professeur de littérature française, Université Paris-Sorbonne. Jean-Claude Mühlethaler, PR, Littérature française, Université de Lausanne. Michel MURAT, PR, Littérature française, Paris-Sorbonne. Amandine MUSSOU, Allocataire, Littérature française, Université Paris-Diderot. Cécile NARJOUX, MCF, Stylistique française, Paris-Sorbonne. John NASSICHUK, Associate Professor, Department of French Studies, University of Western Ontario. Corinne NATIVEL, MCF, section 11, Université de Franche-Comté, Besançon. Florence NAUGRETTE, PR, Littérature française, Université de Rouen. Emmanuel Naya, MCF littérature de la Renaissance, Université Lumière Lyon-2. Patrick Née, PR, Littérature française, Université de Poitiers. Annliese NEF, MCF, Histoire, Paris1 Panthéon-Sorbonne. Fanny Népote-Desmarres, PR, littérature française, Université de Toulouse II le Mirail. Olivier NEVEUX, MCF, Arts du spectacle, Université de Strasbourg. Christine NOILLE, PR, littérature française, université Stendhal Grenoble 3. Vincent Nyckees, PR, Linguistique française, Université Paris Diderot. Nancy Oddo, MCF, Littérature française de la Renaissance, Université de la Sorbonne nouvelle-Paris 3. Jean-Noël PASCAL, PR, Littérature française, Toulouse 2 - Le Mirail. Liliane Picciola, PR, Littérature française, Université Paris Ouest. Annick PEETERS-CUSTOT, MCF, Histoire, Université Jean-Monnet, Saint-Etienne. Denis Pernot, PR, Littérature française, Université d'Orléans. Blandine PERONA, MCF, Langue et littérature françaises de la Renaissance - Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. Danielle Perrot-Corpet, MCF, Littérature comparée, Paris-Sorbonne. Bruno Petey-Girard, PR, Littérature française de la Renaissance, Université Paris Est – Créteil. Michel PERRIN, PR, Latin, Université d'Amiens. Daniel PETIT, PR, Linguistique indo-européenne, Ecole Normale supérieure, Paris et Directeur d'études de linguistique et philologie baltiques, EPHE. Sabine PETILLON, MCF, Linguistique française, Paris-Ouest-Nanterre. Gilles PHILIPPE, PR, Langue française et stylistique, Université Sorbonne nouvelle-Paris 3. Yann PHILIPPE, MCF, Histoire, Université de Reims. Didier PHILIPPOT, MCF, Littérature française, Université Sorbonne nouvelle-Paris 3. Julien Piat, MCF, langue française et stylistique, université Stendhal-Grenoble 3.Sylvain PIRON, MCF, Anthropologie, EHESS. Jacques Poirier, PR, littérature française, Univ. de Bourgogne. Fabienne POMEL, MCF, Littérature française, Université de Rennes 2. Anne-Pascale POUEY-MOUNOU, PR, littérature de la Renaissance, université de Lille III. Claudine POULOUIN, PR, littérature française, université de Rouen. Christophe Pradeau, MCF, littérature française, Université Paris-Sorbonne. Aude Préta-de Beaufort, PR, littérature française, Université de Lorraine. Dominique Prévot, MCF, Histoire, Université Paris-Sorbonne. Jean-Marie Privat, PR, Littérature française, Université de Lorraine. Christian PUECH, PR, Linguistique, Paris3-Sorbonne nouvelle. Geneviève Pruvost, chargée de recherche au CNRS (Sociologie), Université de Saint-Quentin-en-Yvelines. Théodora PSYCHOYOU, MCF, Musicologue, Paris-Sorbonne. Dominique Quéro, MCF HDR, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Patrick Quillier, PR, Littérature générale et comparée, Université de Nice Sophia Antipolis. Valérie RABY, MCF, Linguistique française, Paris-Sorbonne. Anne Raffarin, MCF, Littérature latine, Paris-Sorbonne. Sophie Rabau, MCF, Littératures comparées, Paris 3-Sorbonne Nouvelle. Dominique Rabaté, PR, littérature française, Université Paris Diderot-Paris 7. Anne REACH-NGO, MCF, Langue et Littérature de la Renaissance, Université de Haute Alsace. Agnès REES, Allocataire, Littérature française, Université de Strasbourg. Christelle Reggiani, PR, littérature française, Université Charles de Gaulle-Lille 3. Christophe Reffait, MCF Littérature française, Université de Picardie Jules Verne. Marthe SEGRESTIN, MCF, Littérature comparée, Paris-Sorbonne. Anne REGENT-SUSINI, MCF, Stylistique française, Université Paris 3-Sorbonne nouvelle. Delphine Reguig, MCF, Littérature fançaise, Université Paris-Sorbonne. Matteo Residori, MCF, Littérature italienne, Sorbonne Nouvelle Paris 3. Pierre RETAT, PR émérite, Littérature française,Université Louis Lumière-Lyon2, Laudyce RETAT, PR honoraire, Littérature française, Université Louis Lumière-Lyon2. Évelyne Ricci, MCF, Littérature espagnole, Université de Bourgogne. Marine RICORD, MCF, Littérature française, à l'Université de Picardie Jules Verne. Danielle RISTERUCCI, MCF, Littérature comparée, Université d'Orléans. Valérie ROBERT, MCF, Etudes germaniques, Paris3-Sorbonne Nouvelle. Myriam Roman, MCF, Littérature française, Université Paris-Sorbonne. Matthieu ROMAGNY, IMJ, Mathématiques, Université Pierre et Marie Curie. Michèle Rosellini, MCF, Littérature française, ENS de Lyon. Olivia Rosenthal, MCF, Littérature française de la Renaissance, Paris 8. Julien ROUMETTE, MCF, Littérature française, Université de Toulouse II. Philippe Roussin, Directeur de recherche au CNRS, Centre de recherches sur les arts et le langage EHESS. Delphine Rumeau, MCF, Littérature comparée, Université Toulouse 2-Le Mirail. Régis SALADO, MCF, Littérature comparée, Paris-Diderot. François de Saint-Cheron, MCF, Littérature française, Paris-Sorbonne. Gérard SALAMON, MCF, Latin, ENS de Lyon. Geneviève SALVAN, MCF HDR, Langue française, Université Nice Sophia-Antipolis. Alain SCHAFFNER, PR, Littérature française, Sorbonne Nouvelle- Paris 3. Catherine SCHNEIDER, MCF, Latin, Université de Strasbourg. Zoé Schweitzer, MCF, Littérature comparée, Université de Saint-Etienne. Mireille Seguy, MCF, Langue et littérature française, Université de Paris 8. Emmanuelle SEMPERE, MCF, Littérature française, Université de Strasbourg. Emilie SERIS, MCF, Latin, Université Paris-Sorbonne. Marie-Hélène SERVET, PR, Langue de la Renaissance, Université Jean Moulin Lyon 3. Pierre SERVET, Vice-président chargé du Conseil d’Administration, Professeur de littérature française de la Renaissance, Université Jean Moulin Lyon 3. Catriona Seth, PR, Littérature française, Université de Lorraine. Guillaume SIBERTIN-BLANC, MCF, Philosophie, Univ. Toulouse 2-Le Mirail. Claire SICARD, Doctorante en littérature de la Renaissance, Université Paris-Diderot. Anne SINHA, MCF, Littérature, Paris 13. Gilles SIOUFFI, PR, Langue française, Paris-Sorbonne. Frédérique Sitri, MCF, Sciences du langage, Université Paris Ouest Nanterre. Rita SOUSSIGNAN, PR, Hsitoire, Université du Maine. Anne Staquet, Professeur de philosophie, Université de Mons, Belgique. Marieke STEIN, maître de Conférences à l'Université de Lorraine, 71 esection. Charles-Olivier Stiker-Metral, MCF, littérature française, Université Lille3. Claire STOLZ, MCF, Langue française, Paris-Sorbonne. Anne SURGERS, PR, Littérature française, Paris3-Sorbonne Nouvelle. Laurent Susini, MCF Langue française, Université Paris-Sorbonne. Myriam SUCHET, ATER, Littérature française, ENS de Lyon. Olivier Szerwiniack, MCF, Latin, Université de Picardie. Armelle Talbot, MCF, Arts du spectacle, Université de Strasbourg. Jennifer TAMAS, Allocataire, Langue française, Paris-Sorbonne. Aurelia TAMBURINI, Allocataire, Littérature française, Paris-Sorbonne. Alexandre TARRETE, MCF, Littérature française de la Renaissance, Paris-Sorbonne. Jean-Jacques Tatin-Gourier, PR, Lettres modernes, Université de Tours. Romain Telliez, MCF, Histoire, Université Paris – Sorbonne. Frédéric Tinguely, PR, Littérature française de la Renaissance, Université de Genève. Marie-Claire Thomine, MCF, Littérature française de la Renaissance, Université de Paris-Sorbonne. Clotilde THOURET, MCF, Littérature comparée, Université Paris-Sorbonne. Pascale THOUVENIN, MCF HDR, Littérature française, Université de Strasbourg. Thanh-Vân Ton-That, PR, littérature comparée et francophone, Université Paris-Est Créteil. Beatrice TOUCHELAY, MCF, Histoire, Paris12-Paris Est. Trung TRAN, MCF, Littérature française de la Renaissance, Université Paul Valéry, Montpellier. Carine Trevisan, PR, littérature française, Université Paris 7. Anne-Marie TURCAN-VERKERK, Directeur d'études, Latin, Ecole pratique des hautes études. Mathilde VALLESPIR, MCF, Langue française, Paris-Sorbonne. Jean-Charles VEGLIANTE, PR, Italien, Paris3-Sorbonne Nouvelle. Renée VENTRESQUE, PR, Littérature française, Université de Montpellier III. Thomas VERJANS, MCF, Sciences du Langage, Université de Dijon. Laélia VERON, Allocataire, Langue et littérature française, ENS de Lyon. Géraldine VEYSSEYRE, MCF, Langue française, Paris-Sorbonne. Dominique Viart, PR, Littérature française, Université Lille 3, Institut Universitaire de France. Patricia VICTORIN, MCF, Littérature française, Montpellier3. Anne VIDEAU, PR, Langue et Littérature latines, Paris-Ouest Nanterre-La Défense. Tatiana VICTOROFF, MCF, Littératures comparées, Université de Strasbourg. Nora Viet, MCF, Langue et littérature du Moyen Âge et de la Renaissance, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II. Jean VIGNES, PR, littérature de la Renaissance, Université Paris Diderot. Roselyne de Villeneuve, MCF, langue française, Université Paris-Sorbonne. Jean-Jacques Vincensini, PR, langue et littérature françaises, Université François Rabelais de Tours. Alice VINTENON, Allocataire, Littérature française, Paris-Ouest Nanterre-La Défense. Catherine Volpilhac, PR, Littérature française, ENS-Lyon. Lise Wajeman, MCF, littérature comparée, Université d'Aix-Marseille. Nicolas Wanlin, MCF en Littérature française, Université d’Artois. Nicolas WEILL-PAROT, PR, Histoire médiévale, Université Paris Est-Créteil. Francine Wild, PR, Littérature française, Université de Caen. Jessica Wilker, MCF, Littérature comparée, Université Lille 3. Jean-Michel Wittmann, PR, littérature française, Université de Lorraine. Chantal WIONNET, MCF, Linguistique, Université d’Avignon. Judith WULF, MCF, Littérature française, Rennes2. Philippe Zard, MCF, Littérature comparée, Université de Paris-Ouest-La Défense. Caroline ZEKRI, MCF, Italien, Université Paris Est Créteil. Christian ZONZA, MCF, Littérature française, Université de Nantes.

Les réformes et l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche: 20 juin 2012 - séminaire Politiques des sciences

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20 juin 2012 - Séance exceptionnelle séminaire Politiques des sciences: les réformes et l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche Les organisateurs du séminaire "Politiques des sciences" de l’EHESS vous invitent le 20 juin à une réunion commune avec des collègues de Paris-1 Panthéon-Sorbonne,pour réfléchir ensemble à la situation actuelle et aux perspectives de changement dans l’enseignement supérieur et la recherche. Il sera notamment discuté des propositions que nous pourrions porter à la Coordination nationale des universités qui se forme en ce moment. Nous aurons aussi un premier échange sur les modalités d’une préparation démocratique des assises de l’enseignement supérieur et de la recherche annoncées par la ministre pour l’automne. La réunion s’adresse aux étudiants et à tous les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle se tiendra le mercredi 20 juin de 11 h à 14h, salle M.& D. Lombard (rez de chaussée sous le porche à droite), 96 Bd Raspail, 75007 Paris, M°Notre Dame des Champs

École et handicap ( N'autre école n°32)

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La revue de la CNT, N'autre école , propose dans son n°32 un dossier très complet sur la scolarisation des enfants handicapés. "La question du handicap renvoie toujours à celles de la norme, de la différence et de l'égalité". "Or le poids des normes reste le plus souvent un impensé". Les nombreux témoignages d'acteurs présents dans ce numéro montrent la complexité de la question. Le dossier donne la parole à des enseignants en Ulis, des formateurs, des handicapés, des parents et des AVS. Ces regards croisés apportent un éclairage profond sur cette question qui secoue l'Ecole. N'autre école Édito du numéro 32 (été 2012) - École et handicap http://www.cnt-f.org/nautreecole/?Edito-du-numero-32-Ecole-et Ils étaient «anormaux», cachés par des parents honteux, mouraient jeunes, dans l’ignorance ou l’indifférence de tous. Le handicap est aujourd’hui l’objet de moult velléités politiques et discours volontaristes. Depuis 1975, principalement sous l’impulsion d’associations de personnes handicapées, de familles et de professionnels, les dispositifs de scolarisation des élèves handicapés se multiplient… et évoluent au gré des orientations politiques. Misant d’abord sur l’intégration collective en établissements ou classes spécialisés, c’est, depuis la loi de 2005, l’intégration individualisée des élèves en classe ordinaire qui a le vent en poupe. Cette loi fait la part belle à une appréhension contextuelle du handicap: c’est moins la personne qui est dite handicapée que la situation qui est considérée comme handicapante. D’où un glissement du discours: du «handicapé» à la «personne en situation de handicap». D’où, aussi, l’accent mis sur des dispositifs de compensation des difficultés rencontrées: assistance humaine, technologique, financière, mais aussi aménagement de l’espace, du temps. Si les intentions peuvent apparaître louables, la question du handicap renvoie toujours à celles de la norme, de la différence et de l’égalité. Or le poids des normes, de la norme dominante surtout, reste le plus souvent un impensé. En classes ordinaires, l’intégration d’élèves fonctionnant de façon peu habituelle fait resurgir, parfois brutalement, le poids des normes scolaires. Se pose alors la question de la capacité de l’institution comme des groupes et des individus, à faire une place à la différence, à la respecter, à l’intégrer. Une question étroitement politique en somme… Et une dimension que soulèvent beaucoup des textes réunis pour ce numéro. Tous permettent de mieux comprendre comment celles et ceux qui se confrontent quotidiennement au handicap (personnes handicapées aussi bien qu’enseignants, éducateurs, parents,etc.) le vivent, le perçoivent et s’organisent. Au sommaire... Simone Weil et la question de l’éducation ouvrière À l’école: pauvreté =handicap? Un parmi les autres Rased en lutte Présentation de Personimages... Les «surdoués», handicapés? Le travail et les Esat Les lâchetés ordinaires Ouvrir le travail social aux professionnels sourds Accueillir des élèves autistes, oui, mais comment? Présentation d’un SSESD: scolarité et handicap Témoignage de Pierre AVS: des funambules dans l’Éducation nationale La maman de Coralie... Le travail en équipe ou les compagnons d’Ulis Entretien: prof en Ulis Petite histoire de l’Ulis au LP Jean-Moulin ou comment garder des élèves au chaud Repères: la loi de 2005 Glossaire: le handicap à l’école Témoignage... Former et se former à l’école inclusive Réflexion autour de la mue identitaire du système éducatif français Handicap: comment le penser? Handicap en questions: quelle intégration professionnelle?

Affaire de Strasbourg: communiqué de Sud Education UdS -13/06/12.

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[ Annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs (Strasbourg, Aix, Clermont-Ferrand) - dossier ] Communiqué de Sud Education UdS du 13 juin 2012. Le 30 mai dernier, le Conseil d’Administration de l’Université de Strasbourg a décidé de ne pas valider le classement proposé par le comité de sélection pour le poste de professeur de littérature française du XVI e siècle qui était mis au concours ce printemps 2012. Cette décision, qui malheureusement n'est pas sans précédent à l'UdS pour les sciences humaines et sociales, constitue une illustration supplémentaire des effets délétères de la loi LRU dans notre établissement et des menaces qu’elle fait peser sur les libertés académiques. La jurisprudence du Conseil d’Etat a récemment confirmé que les CA d’université n’avaient pas le pouvoir de modifier ou d’inverser un classement (car cela reviendrait à s’arroger des fonctions de jurys qui ne sont pas les leurs), mais qu’ils conservaient celui de le refuser en bloc. Encore faut-il qu’une telle décision soit motivée, en l’espèce par la non adéquation manifeste de l’ensemble des personnes classées avec les objectifs de l’enseignement et de la recherche dans la discipline et pour l’Université concernée. A Strasbourg, force est de constater qu’on ne se situe pas du tout dans ce cas de figure. L’unique argument servant de justification à l’invalidation est que le poste était publié sous l’article 46.3 : or cet article réserve simplement le concours à des personnels qui ont plus de 10 ans d’ancienneté dans un établissement (condition que remplit le candidat classé premier par le comité), mais il ne crée aucunement un privilège de situation pour un candidat local, et cela les administrateurs le savent parfaitement. Cette décision constitue un camouflet pour le comité de sélection, composé pourtant de spécialistes reconnus et dûment validé par le même CA quelques mois plus tôt. Elle est une sanction arbitraire pour le candidat classé premier, dont l’élection au rang de professeur et donc la promotion partent en fumée. Elle s’apparente à une menace exercée contre tous les comités de sélection, dans toutes les disciplines représentées à l’UdS, qui dans l’avenir choisiraient de s’affranchir des « recommandations » officielles et feraient l’erreur de privilégier les seuls critères d’excellence scientifique dans leur choix. Elle est également en contradiction avec les engagements pris publiquement par le VP RH de reconduire, soit au fil de l’eau, soit à la campagne de l’année suivante, les postes qui, faute de candidats valables ou pour des raisons de procédure, n’auraient pas été pourvus. Elle menace d’un déclin irréparable l’enseignement de la littérature du XVI e siècle dans notre Faculté des Lettres, qui se trouverait privée d’un poste de professeur dont la nécessité est reconnue depuis plusieurs années. Sud Education UdS s'insurge contre ces méthodes autoritaires, et demande instamment au CA de l’Université de Strasbourg de revenir sur cette décision inique.

Annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs (Strasbourg, Aix, Clermont-Ferrand) - dossier màj 14/06/12

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Une série d’annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs alarme le milieu universitaire français. D’abord à la faculté de lettres de Strasbourg*, ensuite au département de philosophie de l’Université d’Aix-Marseille** et en histoire de l’art à Clermont-Ferrand. Ces récents événements viennent confirmer ce que l’on pouvait d’emblée craindre des effets de la réforme des universités initiée au moment de la loi dite LRU. *Le Conseil d’administration de l'Université de Strasbourg, siégeant en comité restreint le 31 mai 2012, a décidé de ne pas valider la proposition de classement pour un poste de Professeur de littérature française du XVI ème siècle (09-PR-4022). Le CA restreint auxenseignants-chercheurs (où ne siège aucun littéraire) a préféré interrompre le concours plutôt qued'entériner le choix du comité de sélection qui avait placé en tête, non le candidat local, mais lescandidats qui lui paraissaient les plus qualifiés. ** Université d’Aix–Marseille 1, poste MCF 17 (n°4068), Philosophie et savoirs à l’époque classique et moderne . Il semble que le CAde l’Université d’Aix–Marseille 1, à l’instigation de certains membres du comité de sélection, mécontents du résultat, ait annulé le concours de recrutement. *** Sur Fabula: "Pour une réforme des comités de sélection", par Claire Crignon et Véronique Le Ru (12 juin 2012) *** Lire sur Fabula le communiqué du comité de sélection de Strasbourg: Recrutement PR XVIe à l'université de Strasbourg: indignation du comité de sélection . Cette protestation rédigée par le comité a été adressée au président de l'université deStrasbourg et a depuis été signée par plus de 500 collègues. Elle continue à recueillir des signatures. Pour signer cette pétition : http://www.petitionenligne.fr/petition/annulation-du-recrutement-d-un-professeur-de-litterature-du-xvie-siecle-a-strasbourg/2616 = indiquer son nom et ajouter dans la rubrique "commentaire" ses qualité, discipline et université de rattachement. *** Lire aussi sur Fabula: Affaire de Strasbourg: communiqué de Sud Education UdS -13/06/12. *** Lire encore "Réflexions sur l'élection de Strasbourg: que le moins cher gagne!", par E. Buron . *** Sur le blog Polared - 10 Juin 2012: « "Scandale" à l’Université de Strasbourg», par Pascal Maillard Le mot circule sur de nombreuses listes professionnelles et l'affaire met en émoi le monde universitaire. L’annulation de l’élection d’un Professeur de Littérature française montre une fois de plus toute la nocivité de la loi LRU. Ses effets, conjugués avec l’état d’asphyxie financière des universités, conduit à des gels massifs ou des suppressions de postes. La loi LRU et tous les décrets qui en découlent doivent être abrogés au plus vite. Lire la suite . *** Communiqué du Snesup-Fsu de l'Université de Strasbourg (09/06/12) : Le SNESUP-FSU a dénoncé, dès leur promulgation, le décret «comité de sélection» du 10 avril 2008 et le décret statutaire du 23 avril 2009. Conséquences directes de la loi LRU, ces décrets ne garantissent pas l’indépendance des enseignants-chercheurs et nuisent gravement à la collégialité et à la démocratie universitaires. Les dispositions de la loi LRU montrent un peu plus chaque jour leurs effets délétères, y compris sur les concours de recrutement des enseignants-chercheurs. Lire la suite sur le site de Slu ou télécharger le pdf de ce communiqué du Snesup-Fsu de l'Université de Strasbourg . *** Sur le site de QSF: Remise en cause par les Présidents d’Université et les CA des classements opérés par les comités de sélection : la nécessité d’une réforme (11 juin 2012) De l’autonomie au localisme : un nouveau cas singulier de recrutement avorté (7 juin 2012) Il arrive parfois que les Conseils d’administration d’universités bloquent la procédure de recrutement en refusant de transmettre au ministre compétent le nom du candidat classé en première position (ou la liste des candidats) par le comité de sélection lorsque le candidat local a été écarté par ce dernier. C’est ce qui vient de se produire à l’Université de Strasbourg, qui a refusé de transmettre au ministère le classement opéré par un comité de sélection opérant dans le cadre de la procédure du recrutement dit du 46-3. Ce comité composé par des spécialistes reconnus de littérature française du XVI e siècle a donc vu sa décision désavouée, malgré les indiscutables qualités scientifiques des universitaires classés. Ce refus tient en réalité au fait que le candidat local n’avait pas été classé par le jury du concours au premier rang, contrairement à ce que semblaient espérer les instances dirigeantes de l’Université. Lire la suite . Lire aussi le texte de Fabrice Meilleray “ La L.R.U., facteur de développement du « localisme » dans les recrutements universitaires? ”.

"Remise en cause par les Présidents d’Université et les CA des classements opérés par les comités de sélection", communiqué de Qsf - 11/06/12

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[ Annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs (Strasbourg, Aix, Clermont-Ferrand) - dossier ] Sur le site de QSF: Remise en cause par les Présidents d’Université et les CA des classements opérés par les comités de sélection : la nécessité d’une réforme (11 juin 2012) Quelques jours après l’ affaire de Strasbourg, une seconde annulation d’une procédure de recrutement a été décidée, cette fois par le Conseil d’administration de l’Université d’Aix-en-Provence, après établissement par le comité de sélection du classement des candidats retenus sur un poste de philosophie. Le poste était profilé «Philosophie et savoirs à l’époque classique et moderne», et la fiche publiée sur Galaxie spécifiait que le candidat recruté devait être un bon connaisseur de la tradition rationaliste de Descartes à Leibniz, et qu’il serait rattaché à un axe de recherche portant sur l’«histoire et philosophie des sciences mathématiques, de la physique et de la biologie». Conformément à la règle et à l’esprit de la réforme LRU qui a donné naissance aux Comités de sélection, ce dernier était composé pour au moins moitié d’extérieurs, dont la plupart étaient des spécialistes reconnus du domaine de recherche défini par le profil du poste. Le comité a conduit ses travaux dans le respect du profil, en classant première une candidate au dossier très solide, travaillant aux frontières de la philosophie classique et de l’histoire des sciences biologiques et médicales, sur la vie et le vivant chez Spinoza et Leibniz. L’annulation par le Conseil d’administration de la procédure, au mépris du travail accompli par les membres du comité, ne s’appuie sur aucun motif scientifique. En réalité, la candidature retenue ne convenait pas à certains locaux, qui lui préféraient d’autres candidatures, jugées par le Comité hors profil ou scientifiquement moins solides. QSF ne peut que constater que ces pratiques sont de moins en moins isolées. Elles reposent sur un défaut de la loi LRU: celle-ci a accompagné la création des Comités de sélection, censée mettre un frein aux pratiques localistes auxquelles l’ancien système pouvait donner lieu, d’un pouvoir conféré au Président de l’Université et au Conseil d’administration de refuser de transmettre au ministère les classements rendus par ces Comités de sélection Lire la suite . Autres articles sur le site de Qsf: De l’autonomie au localisme : un nouveau cas singulier de recrutement avorté (7 juin 2012) La L.R.U., facteur de développement du «localisme» dans les recrutements universitaires? par Fabrice Melleray (7 juin 2012) Trois articles de membres de QSF dans le numéro 50 de la revue ‘Cités’ sur la loi LRU (5 juin 2012)

"Que le moins cher gagne! Réflexions sur l’élection de Strasbourg", par E. Buron

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[ Annulations de recrutements de maîtres de conférences ou de professeurs (Strasbourg, Aix, Clermont-Ferrand) - dossier ] Que le moins cher gagne! Réflexions sur l’élection de Strasbourg par Emmanuel Buron Le CA restreint aux professeurs de l’université de Strasbourg s’apprête à ne pas transmettre au ministère le classement proposé par le comité de sélection chargé de recruter un professeur de littérature du XVI e siècle. Il torpillerait ainsi ce poste qu’il a lui-même souhaité pourvoir, alors même qu’aucun dysfonctionnement n’a été constaté au cours du processus de recrutement. Cette aberration montre une fois de plus les contradictions de la prétendue autonomie des universités. Rappelons d’abord les faits. L’université de Strasbourg a publié un poste de professeur en littérature française du XVI e siècle, qui a donné lieu à un concours de recrutement en mai dernier. Un comité de sélection a été constitué, a fait son travail et a produit un classement. A la suite de quoi, le CA restreint aux professeurs a décidé de ne pas transmettre de classement au ministère, ce qui revient dans les faits à annuler la procédure d’élection et, peut-être, à perdre le poste. Il n’y avait aucun spécialiste de littérature française dans ce CA et cette décision ne procède pas d’un désaccord scientifique avec le classement du comité de sélection. Mais il y avait à l’université de Strasbourg un maître de conférence habilité à diriger des recherches et un PRAG qui avait soutenu un doctorat, et le scénario de l’élection était écrit à l’avance: le maître de conférences devait être élu sur le poste de professeur et le PRAG, sur le poste de maître de conférences ainsi libéré. Quant au poste de PRAG, il pouvait être transféré vers un autre département. Il s’agissait en somme d’organiser une opération de promotion de collègues en place, sans augmenter l’effectif des enseignants dans le département de lettres. En classant en tête un candidat extérieur à l’université de Strasbourg, le comité de sélection a compromis ce plan: un nouveau professeur entrait ainsi dans le département et bloquait le jeu des chaises musicales programmé. Contrarié, le CA restreint a décidé d’interrompre le recrutement. Dans cette affaire, le comité de sélection a fonctionné normalement. La loi L.R.U., qui a institué ces comités à la place des anciennes commissions de spécialistes, impose qu’ils soient composés au moins pour moitié de membres extérieurs à l’université recruteuse, pour garantir l’indépendance de la sélection par rapport aux enjeux locaux. C’était même le grand argument des promoteurs de ces comités de sélection, très contestés comme l’ensemble de la LRU au moment de leur instauration: ils devaient être l’arme fatale contre le localisme , cette tentation qui peut pousser les membres d’un département à recruter un collègue déjà en place dans leur département, au détriment d’autres candidats qui présenteraient un meilleur dossier scientifique. Le problème est réel, mais sa dénonciation n’est pas toujours exempte de préjugés (pourquoi les «locaux» porteraient-ils fatalement leur choix sur un mauvais candidat? Est-il aberrant de recruter un collègue dont on a déjà pu apprécier les qualités pédagogiques ou administratives?). Toujours est-il que la critique du localisme renvoie au souci de fonder le recrutement sur le critère privilégié de la qualité scientifique, avant les qualités pédagogiques ou les compétences administratives. C’est dans cet esprit que les comités de sélection doivent être composés d’au moins la moitié de «membres extérieurs». Ce que l’affaire de Strasbourg met en évidence, c’est que loin de combattre le localisme, la L.R.U. en favorise une forme bien plus radicale que la précédente: elle n’est pas le fait des départements mais du CA et elle est indifférente à la qualité des candidats locaux, pures quantités, simples numéros de poste, qui ont pour seul atout d’être déjà là et donc de permettre un recrutement «à effectif constant». Le candidat sur place est le candidat moins cher, donc le candidat le meilleur. Pour ce localisme à bas prix, le critère économique est le seul pertinent. Or, il résulte directement de la L.R.U., qui a donné aux universités la responsabilité de leur budget tout en comprimant celui-ci au point de rendre difficile le paiement des traitements: d’où la tentation de recruter localement à pas cher. C’est ainsi que l’autonomie doit favoriser l’excellence. C’est donc du conflit de deux instances – le comité de sélection et le CA – qu’il s’agit, et de deux manières d’envisager l’intérêt d’une candidature. En conférant au CA restreint la responsabilité effective du recrutement, la loi sur l’autonomie des universités a simplement subordonné les exigences scientifiques aux critères de coût et a renforcé le localisme. La décision du CA restreint strasbourgeois met en évidence les contradictions internes de la loi et les dommages collatéraux sont considérables. L’université de Strasbourg en sort singulièrement discréditée car le poste a été publié avant que le CA ne reprenne sa parole: le besoin pédagogique et scientifique a donc été reconnu et il a été jugé possible de le faire savoir publiquement. Ou bien l’université de Strasbourg a découvert entre le début et la fin de la procédure que ses finances étaient dans le rouge, et on peut s’interroger sur la qualité de sa gestion; ou bien la direction de l’université n’a accepté le hasard d’une élection qu’à la condition que soit fixé à l’avance le nom de l’heureux élu, et la procédure fait fi du principe de décision collégiale. Le refus du CA est donc humiliant pour le comité de sélection dont l’avis scientifique ne vaut que s’il cautionne rétrospectivement une décision gestionnaire prise antérieurement. Les membres du comité ont travaillé pour rien: ils étaient dix, ils se sont réunis deux fois et ils ont dû étudier les dossiers, ce qui représente au minimum trente jours cumulés de travail inutile. A l’heure où les services d’une même université se facturent réciproquement leurs prestations, on se prend à regretter qu’il n’en aille pas de même pour les comités de sélection. Les CA hésiteraient peut-être alors à les convoquer pour rien. C’est enfin des candidats que le CA de Strasbourg se moque: ils ont investi de l’argent, de l’énergie et des espoirs dans un concours qui s’est révélé un leurre. C’est un poste de littérature qui risque de disparaître. L’idéologie qui inspire la L.R.U. ne conçoit de recherche que positive: les disciplines à encourager sont celles dont les résultats sont utilisables. Les matières de connaissance, de discernement et de critique lui paraissent négligeables. C’est plus particulièrement un poste de littérature du XVI e siècle mais, en dépit du passé illustre de la ville en la matière, se soucie-t-on encore de l’humanisme à Strasbourg? Pour rendre à l’exigence scientifique la primauté qu’elle devrait avoir dans l’université, pour traiter correctement les candidats et les collègues, pour éviter le discrédit des universités, les CA n’ont d’autres solutions que de renoncer aux pouvoirs que leur donne la loi et de suivre l’avis des comités. Après tout, ce sont les CA qui ont décidé de la publication des postes et qui ont institué les comités: quelle logique y a-t-il à désavouer les seconds ou à supprimer les premiers? Espérons qu’avant le 12 juin, la présidence de Strasbourg reviendra sur sa décision. Emmanuel Buron (Maître de conférence en littérature française du XVI e s. à l’université de Rennes 2) Lire également: Annulation de l’élection d’un Professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg - dossier

Dossier: qui est Geneviève Fioraso? (màj 13/06/12)

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Le 16 mai 2012, Geneviève Fioraso a été nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. "Nous avons donc une nouvelle Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche (Geneviève FIORASO) dont la nomination n’a été assortie d’aucune déclaration sur ses projets et sur la politique qu’elle entend mener en dehors de sa volonté de restaurer dialogue et confiance. Il n’a échappé à personne que sa trajectoire démontre tout l’intérêt qu’elle porte à l’innovation: espérons qu’elle ne la conçoit pas à la manière du défunt gouvernement, et qu’elle n’en fera pas l’unique objectif de l’enseignement supérieur et de la recherche." ( Slr ) *** Sur le site de Slu: Première déclaration de Geneviève Fioraso, ministre de l’ESR. Mais qui est Geneviève Fioraso? Cours de rattrapage à l’attention de tous ceux qui vivent loin de l’Isère... *** Le blog de Geneviève Fioraso : http://www.genevieve-fioraso.fr/ *** Blog Histoires d'université , de Pierre Dubois: C’est donc Geneviève Fioraso! *** La position de Geneviève Fioraso sur l’échec de l’Idex grenoblois en février 2012 : http://www.go-citoyennete.org/Repon... *** Sur le site grenoblois " Pièces et main d'oeuvre ": " Fioraso prise aux mots . Ou comment se prendre les pieds dans sa langue ". *** Geneviève Fioraso, «la passionaria de l'innovation» , Les Échos , 16/05/12. *** "Geneviève Fioraso, ministre anti-écolo" ( Charlie Hebdo n°1043 , 13/06/12) *** Biologie de synthèse: Geneviève Fioraso, ministre de la fuite en avant Dans son numéro de juin 2012, Le Postillon , journal grenoblois, commente le récent rapport sur la biologie de synthèse publié par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques... lire l’article Le rapport complet ( PDF – 1.4Mo ) *** Geneviève Fioraso™, l’élue augmentée Article paru dans Le Postillon n°14 , février 2012 (source: grenoble.indymedia et article11 ) Geneviève Fioraso™, l’élue augmentée Vous avez certainement déjà entendu parler de «l’homme augmenté». Ce vieux rêve de la science fiction, des eugénistes et des transhumanistes – augmenter les performances humaines grâce aux progrès technologiques - devient réalité dans les laboratoires du monde entier. Le jour où l’on verra des cyborgs dans la rue se rapproche. En attendant, on peut observer un prototype grenoblois: l’élue augmentée, plus connue sous le nom de «Geneviève Fioraso™». Actuellement au poste de députée, d’adjointe à la Ville de Grenoble (chargée de l’économie, l’emploi, l’université et la recherche), de première vice-présidente de la Métro (chargée du développement économique, universitaire, scientifique et de l’innovation), et de présidente de la SEM Minatec Entreprises, c’est une innovation développée par le Parti socialiste en partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique et les grandes entreprises de la région. La preuve de la réussite de ce produit? Geneviève Fioraso™ a été chargée de l’«innovation» dans l’équipe de campagne du candidat à la présidence de la République François Hollande. Tous les jours, Geneviève Fioraso™ se dépense sans compter pour «monter des projets» et «faire aboutir des dossiers». Inlassablement, l’élue augmentée se dévoue avec le même élan pour la cause de l’Innovation, repoussant toujours plus loin les capacités de l’élu du peuple. La perfection du système est telle que Geneviève Fioraso™ ne s’arrête jamais, pas même pour penser: aucune réflexion ne vient retarder sa quête du Bien, c’est-à-dire du Progrès Technologique. Alors que Geneviève Fioraso™ se démène actuellement sur plusieurs fronts – de la ville intelligente à la promotion de la biologie de synthèse, de l’industrie innovante à sa réélection au poste de députée de la première circonscription de l’Isère – partons à la découverte des fonctionnalités de cette post-élue. «Ils m’appelaient Miss dollar, s’amuse-t-elle. C’est vrai. Ça ne sert à rien de chercher à faire le top du top si on ne le vend pas. Il faut coller à un cahier des charges et dégager de la marge pour réinvestir dans la R&D...» (1). Ainsi parle Geneviève Fioraso™, alias Miss Dollar, surnom donné par ses collègues de la start-up Corys où elle a travaillé dans les années 1990. Chez elle, «le style spontané est direct, rapide, efficace, sans formules de politesse» et elle est «‘‘à l’aise dans le monde du business, elle sait parler prix, profit...’’, note Guy Sarrey, de Grenoble Ecole de Management» (2). Dans le monde d’aujourd’hui, savoir parler prix et profit plutôt que salaires et acquis sociaux est un réel atout pour les représentants du peuple. Lire la suite ici ou là .

Réponse d’Elias Sanbar à Pierre Assouline - Les invités de Mediapart , 15/06/12

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Réponse d’Elias Sanbar à Pierre Assouline Ambassadeur de la Palestine à l'Unesco, l’écrivain et traducteur Elias Sanbar a été mis en cause par Pierre Assouline dans Le Monde des Livres à propos du Prix du roman arabe décerné à Boualem Sansal. S’estimant «pris à partie de façon indigne et infamante» et «soucieux de mettre les choses au point dans les plus brefs délais» , il a décidé d’exercer son droit de réponse sur Mediapart après en avoir prevenu la rédaction du Monde . "Pris à partie de façon indigne et infamante par Pierre Assouline dans les colonnes du Monde des Livres du 15 juin 2012, soucieux de mettre les choses au point dans les plus brefs délais, sans attendre la parution dans une semaine du supplément Livres du Monde, j’ai décidé d’exercer mon droit de réponse dans les pages de Mediapart." Lire la suite .
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